Le samedi 25 octobre 2008, une poignée de joueurs du Crazy Orc, et un invité surprise, se sont réunis dans les locaux du club pour un petit affrontement Epic Armageddon, histoire de se remettre dans le bain avant le tournoi du club organisé en novembre.
C’est qu’après plusieurs années d’intense activité Epic, le groupe fait un petit break dans le 41ème millénaire pour se plonger un peu dans les combats du Vieux Monde (entendez par là que pour se changer les idées nous sommes un peu passés d’Epic Armageddon à Warmaster
Nous partîmes donc 4 (Vincent, Eric, Sébastien et votre serviteur) mais nous arrivâmes 5 au port. Comment ça 5 ? C’est qu’un autre François nous a fait le plaisir de nous rendre visite !
Vous reconnaissez notre invité surprise (ici de dos)? Comme nous partions sur une petite partie à 2 vs 2 en 2000 points (chacun avait amené une force Minigeddon), j’ai décidé de laisser ma place à François. Oui, on sait recevoir au Crazy Orc, surtout quand quelqu’un fait l’effort de venir de loin pour nous voir. C’est donc un autre François qui a pris la tête de mes Orks tandis que Vincent, Eric et Sébastien déployaient respectivement de la Garde Impériale, des Space Marines et des Eldars.
C’est donc une alliance d’Eldars et de Space Marines qui avait pour mission d’écraser une armée renégate de la Garde Impériale ayant fait la faute d’engager des mercenaires Orks (ceci pour une banale histoire de restriction de budget, la paperasserie impériale, vous savez ce que c’est !).
Le champ de bataille est divisé en deux par un long canal évacuant les égouts d’une cité-ruche toute proche. Le reste du champ de bataille est bucolique avec de nombreuses forêts.
Dès le début les deux camps se déploient principalement sur le flanc droit de la coalition GI/Ork.
Le flanc gauche ne sera le théâtre que d’une ou deux escarmouches, le point d’orgue de ces affrontements voyant la destruction surprise d’un escadron de Prismes de Feu sous les tirs d’une compagnie d’infanterie de la Garde Impériale. Cet événement est à l’image de la bataille : beaucoup de réussite du côté des renégats et mercenaires pour le plus grand malheur de leurs adversaires.
Sur le flanc droit, les choses avaient pourtant bien commencé pour les Space Marines et Eldars. Malgré la démoralisation d’une formation de marcheurs Eldars, pris sous les tirs combinés d’une batterie de Grokalibr’ et d’une bande guerre, l’arrivée d’un titan Warhound dans le secteur avait immédiatement calmé l’esprit belliqueux des Orks.
La dite bande de guerre effectua d’ailleurs un bel aller-retour : aller pour titiller les Marcheurs de Combat Eldars en fuite puis retour suite à une altercation avec une formation tactique Space Marine.
Malheureusement l’intervention de la bande de guerre mekanisée du Big Boss Grobill allait renverser la vapeur en faveur des Gardes Impériaux et Orks.
Avançant bravement sous les tirs et habilement soutenus par les unités rapides de la Garde Impériale, cette formation allait fixer les combats et obliger Eldars et Space Marines à se mettre à découvert pour l’affronter.
Les formations envoyées pour mettre un terme à la menace du Big Boss s’y cassèrent les dents les unes après les autres et furent immédiatement prises pour cible par le reste de l’armée renégate.
Malgré l’intervention de l’Avatar (nous n’étions pas en format Minigeddon) qui faillit permettre aux Eldars et Space Marines de revenir dans la course (maudite activation ratée pour un assaut capital), il était évident que la victoire revenait aux renégats.
Une petite partie en 2 tours qui a permis à tout le monde (moi compris même si je me contentais d’arbitrer) de se remettre dans le bain. Mais Epic c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Il y a eu pas mal de petites erreurs tactiques (les bons vieux réflexes sont à récupérer) mais du point de vue des règles tout s’est très bien passé.
D’un point de vue matériel j’ai pu tester mes pions d’impact Litkos et comme vous pouvez le voir sur les photos : ça le fait bien. Le tapis de bataille GW a également fait preuve de son efficacité (en fait il y en avait deux là). Et je me suis aperçu qu’il me restait quand même pas mal de boulot encore pour finir de peindre mes Orks en 1000, 3000 et 4000 pour le tournoi.
Je finirai sur la conclusion de Sébastien à François :
au Crazy Orc on sait recevoir et d’ailleurs qu’est ce qu’on s’est reçus !